Hier matin à 8H20, des terroristes sont entrés dans la maison de Dvir.
Il s'est jeté sur eux, sur leurs haches, pour essayer de protéger de son corps mes deux enfants qui se trouvaient avec lui dans l'abri.
Il a été assassiné sous les yeux des enfants.
Il a été assassiné sous les yeux des enfants.
Stav, la compagne de Dvir, a, elle aussi, tenté de s'interposer mais ils l'ont tuée également.
Le terroriste a calmé mes chers Daria et Lavi, les a couverts d'une couverture, il a pris un tube de rouge à lèvre et a inscrit sur le mur “Les hommes d'El Kassam ne tuent pas les petits enfants”.
Pendant trois heures je suis restée au téléphone avec Daria.
À l'apaiser, à respirer avec elle. J'entendais sa respiration lourde et effrayée. Elle entendait encore des gens à l'intérieur de la maison. Je lui ai recommandé de rester en silence, et nous sommes restées en ligne tout le long.
Moi j'étais à Yehud et elle était à côté des cadavres, terrifiée du spectacle et de la situation.
Elle appelait à l'aide. Impossible de la rejoindre.
Jusqu'à l'arrivée de leur ange gardien.
Elle appelait à l'aide. Impossible de la rejoindre.
Reut K.